Blog

01 Sep 2015

Le bras coupé par le tir à bout portant - Chronique du quotidien pathétique

Chronique du quotidien pathétique: en rangeant un peu les allées des rayons de l'épicerie, j'ai découvert le bras coupé par le tir à bout portant de ce type qui n'avait pas été au bon endroit au bon moment. Au bout du bras, une énorme main sertie d'une chevalière en or. Ce mec avait été un GI. Mais ici devant le parlement local, il n'était qu'un migrant américain de plus fuyant son pays radioactif tué parce que les autochtones n'en pouvaient de ce flux permanent de misérables venus d'outre-atlantique...

 

Léonel Houssam

31 Aug 2015

Le père qui violaient ses femmes l'une après l'autre. Chronique du quotidien pathétique

Chronique du quotidien pathétique: dans toute la cité, ils n'étaient qu'une seule famille à vraiment pourrir nos vies. Des hurlements, des coups, des fêtes nuit et jour... Les enfants qui hurlaient. Le père qui violaient ses femmes l'une après l'autre. Je regardais et je ne disais rien. Je ne jugeais pas. Je me disais que je pourrais appeler les flics ou en faire un livre. Je n'ai rien fait. C'était un peu comme la pleine lune énorme traversée par des moutons de nuages... Ça m'intéressait puis ça m'ennuyait...

 

Léonel Houssam

14 Aug 2015

Cette dictature n'a qu'un nom: Humanité. Chronique du quotidien pathétique

Voilà le monde conduit par une dictature sans dictateur. Une vaste baie vitrée donnant sur une mer d'huile frémissant à chaque soubresaut de la croûte terrestre. Une dictature sans dictateur et baignant dans une mer d'huile et de brouhaha où les mots par milliards s'entrechoquent dans un cerveau mondial bien maîtrisé dans un réseau fini de datacenters gavés d'électricité. Une dictature sans visage qu'on traite de complot, qu'on réduit à l'état de conspiration. Et pourtant cette dictature apocalyptique au corps nerveux et à la tête invisible est bien là, luisante, étalée, exhibitionniste... mais multiformes, gluante, souple, maline. Pieuvre dont chaque être constitue un atome de sa masse globale. Cette dictature n'a qu'un nom: Humanité.

 

Léonel Houssam

 

01 Aug 2015

Chroniques du quotidien pathétique: devenir propriétaire

Chronique du quotidien pathétique: ils achètent un appartement ou une maison pour s'assurer plus de tranquillité pour la retraite et un petit quelque chose pour leurs enfants. Ils perdent leur boulot ou bien ils tombent malades. La banque fait chier, le crédit n'a pas de cœur, il n'est pas commerçant, il ne fait pas de crédit le crédit. Alors c'est la faute à la société, c'est la faute au président qui ne guérit pas les écrouelles, la faute aux patrons, ces salauds qui rayent le parquet de la maison en toc, la faute à la mondialisation, ou à "si Dieu existe pourquoi il guérit pas les gentils comme moi qui paient bien leurs impôts". C'est la faute aux impôts, aux étrangers, aux pédés, aux riches, aux fachos... On a quelques amis qui envoient des courriers: facture EDF, Orange ou Free, frais d'hosto à avancer, feuilles de remboursements... Adhésion annuelle au FN, à la CGT, au Front de gauche, aux témoins de Jéhovah . Antidépresseur sur la table de nuit, apéro qui tire en longueur, disputes, bagarres conjugales, flics jamais là quand on a besoin d'eux, rendez-vous avec pôle emploi qui ne sert qu'à faire chier... Les proches et leurs conseils bidons: t'inquiète pas ça ira mieux plus tard. À quelques milliers de kilomètres de là, une adolescente se fait violer chaque jour par des hommes en uniforme... Ailleurs, un type sans jambes tend la main pour quelques pièces. Ailleurs, dans une grande résidence, un ancien président se pavane avec un mannequin, se faisant sucer, un verre de jus d'orange pressé à la main. À votre bon cœur...

 

Léonel Houssam

01 Aug 2015

Le chassé-croisé des bestiaux vacanciers : chroniques du quotidien pathétique

On expose le chassé-croisé des bestiaux vacanciers comme une sorte de bonne nouvelle. Mais Martine qui se fait les points noirs devant le petit miroir du pare-soleil de la place du mort en a assez de Michel, les mains cramponnées au volant, la clope au bec, fulminant comme un con à chaque péage. Il déteste être la vache à lait des multinationales autoroutières. Martine se fait tringler par le commercial de la PME dans laquelle elle est gestionnaire de paie. La radio est à fond. Ils n'en ont que pour Daech, la crise et la Chine si populaire. Fort heureusement, les médias parlent des bouchons. Comme ils sont cons ces médias. Mais ils parlent du bac quand c'est le bac, des vacances quand c'est les vacances, des fournitures scolaires quand c'est la rentrée. Martine met des culottes pas très sexy dans lesquelles tout de même Bruno se masturbe. C'est leur fils. Il a vingt-et-un ans et il ne viendra pas en vacances à Lacanau car il est militaire en mission au Mali. Voilà de quoi parlent les médias. Voilà à quoi ressemble le présent. En attendant, tapi dans l'immensité galactique, un astéroïde de 867 mètres de diamètre s'approche rapidement de la Terre. Pourvu qu'il laisse le temps à Martine de se faire tringler de nouveau.

 

Léonel Houssam

31 Jul 2015

Cut-up vérolé: Ventre-pute à jambes pétées par les varices

Ventre-pute à jambes pétées par les varices, saucissonnées par des bas résilles. Des paupiettes en DLC (date limite de consommation). 

 Faire du tire-fesses quand on a la tête dans le cul, c'est un coup à se péter les dents dis donc... Devenir gardien d'une prison désaffectée, c'est un peu disparaître dans la foule. Qu'arrive-t-il au passager clandestin d'un ascenseur ? Il y a une seule chose, non deux qui comptent dans la vie: manger à sa faim et bien chier. Quelle est ta plus-value lorsque tu dénonces les banques sur les réseaux sociaux ? Aucune. Ton compte courant n'est pas fermé, ta carte bleue fonctionne, tu n'as pas un centime de plus ou de moins. Il n'y a pas besoin d'aimer les flics pour écrire des polars. On peut même les haïr (ça donne une saveur si particulière à l'inspecteur chargé de l'enquête). Vouloir aider les pauvres et jamais ne rien faire. 

 

Léonel Houssam

30 Jul 2015

Bouffer les lèvres de la shemale comme un tartare

Les pneus crissent, les enfantillages doivent cesser, j'ai roupillé des heures, des jours des nuits, dans les soirées de con-cons, y'avait des drains plantés dans les torses des danseurs, avec les tuyaux qui se baladaient sur la piste de danse, qui courraient jusqu'au bar pour remplir les verres de cocktails de graisse blanche et épaisse sillonnée de fil de sang... La grande shemale brune métisse pas très jolie, je lui bouffai les lèvres comme un tartare, des tas de suinte, des monstres qui avaient mal aux pieds, nuit matin midi la tête penchée dans le vide sous la couette... Entre ses fesses, ça ressemblait à une grappe de myrtilles. Dedans dehors le pastis à la main, les lunettes de soleil vissées, une tentative de suicide foirée sous la douche. Dedans et dessus, des petites bêtes cuites à la poêle. Je donne, je rends, je vomis, je régurgite et je reprends mon souffle la face jaillissant à la surface de l'eau rose du bain... Des morceaux de shemale sont éparpillés dans la salle de bain. Bien, j'ai besoin de prendre l'air.

 

Léonel Houssam

14 Jul 2015

Les climato-sceptiques traitent leurs opposants de déclinologues

 

Les climato-sceptiques traitent leurs opposants de déclinologues... Un peu comme ces gens qui croyaient dur comme fer que la ligne Maginot les protégerait des allemands, un peu comme ces allemands qui pensaient que le mur de L'atlantique les préserverait d'un débarquement.

 

Léonel Houssam

14 Jul 2015

Parler des égorgements d'otages par Daech

Parler des égorgements d'otages par Daech vus en vidéos à sa femme tout en regardant d'un œil les beaufs crétins du bonheur est dans le pré: une expérience intense et dure à vivre. Puis une pub pour les dents: "on est vraiment sur une bonne nouvelle !"

 

Léonel Houssam

13 Jul 2015

La tragédie grecque moderne

Bon dans la tragédie grecque moderne, un accord nouveau (plan numéro 8 ou 9) sera signé, tout est à vendre, y compris votre crédulité. En 2016, deux trois nouveaux épisodes prévus avec une Allemagne intransigeante, une France médiatrice, les extrême-droites en embuscade, etc. Au final, c'est le politburo de Bruxelles de la République Populaire d'Europe qui décidera pour nous. Nous paierons les impôts nécessaires, nous accepterons la flexibilité nécessaire, nous nous réjouirons de nos saints leaders du parti Zocialiste et du parti Les Répoublicains. Nous aurons nos caddies, nos tites voitures ou nos cars, nos vacances et notre smic, notre rsa et la retraite des papy-boomers à payer. Nous donnerons nos sous à nos chers gouvernants de la province autonome de France et nous les regarderons s'aimer se détester les uns et autres, les lèvres cousues, ficelées...

 

Léonel Houssam

track