Le bras coupé par le tir à bout portant - Chronique du quotidien pathétique
Chronique du quotidien pathétique: en rangeant un peu les allées des rayons de l'épicerie, j'ai découvert le bras coupé par le tir à bout portant de ce type qui n'avait pas été au bon endroit au bon moment. Au bout du bras, une énorme main sertie d'une chevalière en or. Ce mec avait été un GI. Mais ici devant le parlement local, il n'était qu'un migrant américain de plus fuyant son pays radioactif tué parce que les autochtones n'en pouvaient de ce flux permanent de misérables venus d'outre-atlantique...
Léonel Houssam